Ce matin, la nature a revêtu

Son manteau blanc immaculé,

A recouvert le moindre fétu

Et entièrement la chaussée

J e m’extasie devant cette féerie

Les feuilles des palmiers alourdis

Sont tristes et baissent leurs têtes

La rocaille a bravé la tempête

Je marche sur la route enneigée

Je vois derrière un rideau de neige

Emmitouflée dans une parka écrue

Une silhouette qui m’est inconnue

L’un vers l’autre, nous avançons

Fatalement nous nous croiserons

Plus l’écart entre nous diminuait

Plus je cherchai son identité

En nous croisant. Je l’ai reconnue

Je me rappelle l’avoir rencontrée,

Dans un parc, et des heures durant

nous avons refait le monde d’avant

Je reviens sur mes pas rapidement

J’arrive à ses côtés en lui disant

Tu m’as oublié, souviens-toi,

Ce parc où trône un grand pavois

Ses yeux se sont mis à briller

Je ne pensais plus te retrouver     

 C’est le destin qui nous a permis

D’être sur cette route réunis.

Le froid est terriblement glacial.

Je l’invite à m’accompagner       

Dans mon petit chez moi génial

Pour se réchauffer et boire un thé.

Nous nous sommes assis sur le canapé

La cheminée assurait la température

Nous avons discuté de sujets

D’actualité et de bonne littérature

Ma main effleure alors sa main

Nous nous sommes regardés

Et tendrement embrassés

En ne pensant pas à demain

Nos corps se sont enlacés

Nos mains se sont laissées aller

La nuit au coin du feu a été magique

Le réveil a été magnifique.

Voici comment une hivernale rencontre

Se transforme en une chaleureuse rencontre.

Didier André HEDIEU

Textes de Didier André HEDIEU

Photos du web