Ils étaient des milliers et bien plus encore

Franchissant les portes de l’hôpital,

Décidés et se sentant forts

Pour combattre ce virus du mal.

Ils avaient pour seules armes

Leurs surblouses et leurs masques.

Ils attendaient les bourrasques

Pour autant, ils ne versaient pas de larme.

Les malades attendaient dans leurs unités

Ils espéraient ne pas être intubés

Mais leur état était si critique,

Qu’Il ne fallait prendre aucun risque.

Devant cette épidémie qui sans cesse progressait

Les matériels commençaient à manquer

Les soignants étaient exténués,

Et ne voyaient pas le virus se calmer

De confinement en déconfinement,

De déconfinement en re confinement,

Les hôpitaux sont submergés par la vague

Les autorités ont lancé trop tard la croisade.

Les commerces sont fermés.

A Noël, pour les petits pas de jouets.

Comment vivre dans un tel chaos

Sans que les citoyens soient K.O.

Une locution latine dit « ordo ab chaos »

Le chaos peut être vu comme une absence de direction.

L’ordre est indissociable de la vie et de la raison

Le chaos est issu de l’ordre, l’ordre naît du chaos

Avant que la France ne soit sur le carreau,

Des lits supplémentaires doivent être armés

Nos soignants ne doivent pas y laisser leur peau.

Les autorités ont le devoir de les protéger.

Ce poème est une ode aux soignants.

Il met en exergue leur travail acharné plein d’allant

Leur seul mot d’ordre est « sauvons des vies ».

À tous les soignants « MERCI »

Didier André HEDIEU

Le 8 Novembre 2020

 Une pensée particulière pour Marine et Nolwenn

Texte de Didier André HEDIEU

Photos du web

Didier André Hedieu