Les saisons
Au printemps, le gazon reverdit,
Les filles sont habillées d’organdi
Les fleurs s’épanouissent au jardin
J’admire ces couleurs comme un gamin.
Les oiseaux vont et viennent
Virevoltant au-dessus de la verrière
S’engouffrent et picorent des graines,
Et s’envolent à leur manière.
Voilà l’été avec son heure décalée
Le soleil brûlant a jauni le gazon
Les fleurs, par terre, sont étalées
Les arbres se mettent au diapason.
Les filles, légèrement vêtues
Se baladent sur la plage
Le soleil réchauffe les cœurs de tous âges.
Les amoureux sont détendus.
L’automne s’installe sans bruit
Il vient avec son heure décalée
Le paysage orangé s’ennuie
Les feuilles n’arrêtent pas de tomber.
Les feuilles mortes sont ramassées
Les filles, chez elles, sont rentrées
Les températures sont basses
Tout le monde reste dans son espace.
Il neige, il neige, pour la première fois.
Dame nature s’est drapée de blanc
Les automobilistes sont désemparés
Ils ne savent plus à quel saint se vouer.
La neige immaculée recouvre routes et chemins
Les filles sortent avec écharpes et manteaux
Sous le poids de la neige, plient les bouleaux
Mais le printemps sera pour après-demain.
Didier André HEDIEU
Texte de Didier André HEDIEU
Photo du Web
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Commentaires
Guillaume
Une chose assez intéressante dans ce poème, je ne sais pas si c’est fait exprès, mais sur les 4 saisons, une seule n’est jamais nommée directement comme les autres : l’Hiver. Un peu comme si c’était la saison qu’on n’aime pas trop et qu’on n’osait point nommer ou appeler. De nos jours, l’hiver reste assez « superficiel » si on met de côté les fêtes bien entendu qui reste un moment conviviale. Je me rappelle encore de cette époque, avec 30 cm de neige à chaque Hiver. Te souviens-tu de l’énorme bonhomme de neige que nous avions fait ensemble ? Je devais avoir une dizaine d’années 🙂 Les saisons restent notre seul point de repère dans le temps qui nous permet de rêver sans stresser. A l’opposé de la montre qui nous fait, elle, courir contre le temps et rend notre quotidien, un marathon.
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