IL est douze heures à horloge du lycée
Les cloches de la cathédrale sonnent l’Angelus,
Les fleurs du square ont du stimulus,
Les cours du lycée sont finis.

Comme tous les jours, j’attends
Qu’elle passe la porte du lycée.
Elle est belle, intelligente et réservée
Et je ne veux pas manquer :

Cette belle rencontre
Cette belle rencontre.

Nous nous sommes croisés
Sur la grande place qui mène au lycée
Mais elle ne m’a pas vu
Mais je ne l’ai pas vue.

Comme tous les jours
Je l’attendais éloigné du lycée
Comme tous les jours
De rien elle ne se doutait.

Mais il fallait que je lui parle
De lui dire ce que j’avais dans le cœur
Je décidais de lui parler
Mais en sortirais-je vainqueur ?

Assise sur un banc, je l’ai imaginée
Vêtue simplement et bien coiffée
Moi, en costume et mal coiffé
Assis à l’autre bout du banc usé.

Elle tenait dans sa main son cœur
Qui m’était destiné
Je tenais dans mes mains des fleurs
Qui lui étaient destinées.

Les passants voyaient en eux
Des amoureux d’un temps désuet
Qui se regardaient sans se toucher
Comme les amoureux de PEYNET.
.
Je lui dirai des mots tendres
Que seuls les amoureux peuvent entendre
Je lui dirai des mots écrits à l’encre
Que seuls les amoureux peuvent comprendre.

Le lendemain je l’ai rencontrée
Nous marchons l’un à côté de l’autre
Nos mains se sont frôlées
Nos doigts se sont croisés.

Nos lèvres se sont attirées
Nous nous sommes enlacés
Longtemps a duré notre premier baiser
En espérant encore nous embrasser.

A cet instant j’ai compris que depuis longtemps
elle avait lu les sentiment
Que je nourrissais envers elle
Sauf moi !!!!

Dédicace à Shannon et Hugo

Didier André Hedieu