Ce soir une immense tristesse
M’envahit,
je vais m’allonger en mode déshabillée
dans mon lit.

Je t’attends comme toujours,
Tu me rejoins tard comme toujours,
Tu te glisses sous la couette
Mon Dieu que c’est chouette.

Tes mains sur mon corps glissaient
Tes caresses me sublimaient.
Nos deux corps étaient entrelacés
Un réel plaisir nous stimulait

.

Nos bouches se rejoignaient
En un interminable baiser
Nos corps avec plaisir virevoltaient
Nos langues s’entrelaçaient.

Notre amour était toujours fougueux

Nous ne pouvions pas nous dire,
Non pas maintenant nous dire
Adieux. Notre nuit fût une merveille

.

Sans oublier le bisou comme toujours.

A l’aube, il est parti comme toujours
Quand cessera cette maudite maladie
Un jour pourrais-je être guérie ?

Je dormais, j’ai senti que j’étais
Recouverte d’un drap de satin violet
Et qui soudainement m’emmène
Peut-être dans les jardins d’Eden.

Je me sentais en lévitation
J’ai traversé une Lumière de saison
Étincelante, scintillante
J’ai traversé un espace brillant.

Quand il revint, il ne la trouva point
Il ne retrouvera plus jamais son conjoint
Mais après des pleurs il se consola

En pensant qu’elle avait rejoint
Le jardin merveilleux des délices
Le jardin des Hespérides
Où tout est beauté

Didier André Hédieu