Le vigneron et la mort

 

 

Il les aimait ses vignes de l’île singulière
Plantées d’une façon
régulière

 

 

Il les parcourait
Sur sa tête son bonnet rouge
Et regardait
Ces beaux fruits rouges
.

 

Il arpentait ses rangées de ceps
Laissant virevolter
Ses mains et ses biceps

 

 

S’aidant d’échalas
en échalas, en échalas
Il progressait de plus
en plus lentement

 

 

Il regardait le ciel
De temps à autre
Orage ou arc en ciel
Il en avait vu d’autres

 

 

Fatigué, il s’assied sur une pierre
Il accrocha sa veste à un échalas
Il regarda le ciel couleur lilas
Et mis un genou à terre

 

Il reprit sa marche
Plus il avançait
Plus sa veste s’éloignait
Plus frêle était sa démarche

 

 

Au loin une lumière brillait
Divine, la lumière ?
Céleste la lumière ?
Quelle lumière luisait ?

 

Plus il avançait
Plus la lumière scintillait
Plus le ciel s’illuminait
La nuit s’en est allée

 

 

Il n’y avait plus de vignes
Il était au bout du chemin
Pris d’un gros chagrin
Il attendait un signe

 

La lumière devient
éblouissante et apaisante
Elle l’enveloppa totalement
En emmenant ses sentiments.

 

 

Cette lumière flamboyante
Et enveloppante
L’a conduit comme deux amants
Au paradis blanc

 

 

Didier André Hedieu

 

Textes de Didier André HEDIEU

Photo du web

 

 

 

 

Le 18.07.2020

Commentaires

Christian

Un très beau poème émouvant…
Un très bel hommage…
Le poète qui est en toi s’affirme de jour en jour.
À bientôt l’ami…

Morgane

Toute une vie…jusqu’au Paradis blanc !!! Beau témoignage !!! Merci Didier !!

I don’t think the title of your article matches the content lol. Just kidding, mainly because I had some doubts after reading the article.

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