Un, deux, trois, je vais dans les bois.

Assis dans une clairière, vagabonde mon esprit.

Sans un regard, Il longe la lisière

Le « 1 » arrive plein de vie,

Croit être l’arbre de l’énergie.

« Qui es-tu ? » me dit-il, ébahi.

Des nombres, je suis l’inventeur.

Je veille au respect des valeurs

Quelles soient philosophiques

Ou symboliques.

Nonchalamment, tel un cygne,

Le « nombre 2 » me fait un signe.

Il s’approche de moi

J’incarne toutes les oppositions,

Avec admiration.

Le sexe féminin et masculin,

La vie et la mort,

L’âme et le corps,

Le mal et le bien.

L’union des principes contraires

Permet la progression

Par son argumentaire,

Enrichie de l’inévitable initiation.

Mais si l’unité est digne de stabilité,

La règle dialectique est le caducée.

Nous nous promenons dans ce bois,

Tous les trois,

Longeant le lac, quand une idée me vient.

Du nombre 1 au nombre 2 émerge,

Une association.

Le nombre 3, à l’affût attend

L’extension.

Simplement, du couple dans l’union

Et la fusion naît la filiation.

Quatre, cinq, six cueillir des cerises.

Chemin faisant, le 4 nous croisons,

Nombre symbolique au demeurant.

Si le monde est divisé verticalement en 3.

Il l’est en 4 horizontalement.

Un nombre à l’allure singulière

Chemine le long de l’eau

Il cueille une rose, la regarde,

Quand sur le lac passe un bateau.

Il caresse ses pétales particuliers

Pour en discerner l’odorat et le goût

Qui se révèle d’un velours très doux.

Tout en écoutant une symphonie

De Camille Saint-Saëns

Pauvre nombre six.

Il n’atteindra jamais la perfection

Il le tient un peu de Salomon.

Qu’est le sixième sans le septième.

Il est le nombre de tous les maux,

Et de certains mots.

Pauvre nombre six.

Un arc en ciel se dessine dans le ciel

Après l’orage, luit le soleil.

Notre vie est rythmée par les jours de la semaine.

Les nains traversent les contes,

Sans la moindre gêne.

Des œuvres humaines sont dignes

De la merveille de la nature.

Elles sont la référence pour les ouvrages

Et les paysages par leur beauté.

Le nombre sept est le nombre merveilleux.

Didier André HÉDIEU

Textes de Didier André HEDIEU

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